Mon histoire
Je te livre sur cette page quelques brefs épisodes de ma vie de fille, de femme et de maman. L'occasion pour moi d'illustrer en quoi l'art-thérapie peut nous aider à surmonter les obstacles.
Envie d'en lire plus ?
J'écris actuellement un roman de mon histoire. Pour te tenir informée de son avancée, c'est par ici !
Lorsque je me suis installée en tant qu'art-thérapeute, on m'a posé beaucoup de questions.
Voici ce que je n'ai jamais osé répondre...
Ce que je fais dans la vie... ? Je suis art-thérapeute.
Oui. Art - thérapeute. Avec un trait d’union au milieu, c’est important. Ces deux mots se tiennent par la main, comme si, malgré la distance que la langue française a mis entre eux, ils essayaient de ne faire qu’un. Moi je sais qu’ils ne font qu’un. Je l’ai compris depuis que je sais tenir un crayon. Si seulement je savais comment l’expliquer à ceux qui me posent la question.
L’art et la thérapie n’ont aucun sens pour certains. Pour beaucoup même si j’en crois les petites voix. Parmi celles que j’entends régulièrement, il y a la gentille « Sensiblerie », la douloureuse « Abération », de temps en temps un désinvolte « Métier à la mode ». Et le plus courant de tous : « C’est n’importe quoi ! »
Cela ne devrait pas me toucher... car au fond, je connais ma vérité, celle que me crie mon hypersensibilité. Ces mondes intérieurs qui me font rêver, ces émotions exacerbées, qui me font pleurer devant une fleur et rougir de pudeur. Ces sens en éveil, qui oscillent entre souffrances et merveilles.
J’ai longtemps lutté, douté. J’ai parfois même failli abandonner, pour oublier cette part de moi, cette tare de moi. Pourtant, il ne m’a jamais quitté. Et il réapparait, encore et toujours, dès les premières lueurs du jour : l’Art, sous toutes ses formes. Dans la magie d’un arc en ciel, les veines d’un parquet massif, le grammage d’un papier de chine ou le pelage de ma déesse féline. À ses côtés, je me sens honorée, je me sens aimée. Je vis et je guéris.
Voilà ce que je fais dans la vie, je mêle l’Art à la Thérapie, et si mes mots vous sont étrangers, s’il vous plaît repartez avec votre négativité. Laissez-moi être, laissez-moi créer, laissez-moi soigner.